Une association en évolution :
L’absence de structures œuvrant pour la revalorisation des
déchets et des encombrants dans le département de la Manche a conduit un groupe
de Saint-Lois sur le chemin de la création d’une
telle structure. Compte tenu de la prolifération des déchetteries dans
le début des années 2000, il apparut à leurs yeux qu’une activité de ce type
devenait possible. C’est le 26 mars 2005 que Tri-Tout Solidaire devient la première
association de type ressourcerie dans l’ouest de la France.
de générer une activité économique viable. Non pas dans un but lucratif mais
plutôt à vocation humaine. Elle serait utile socialement, par l’insertion
et la professionnalisation, à vocation écologique avec la réduction du volume
des déchets voués à l’enfouissement, et la préservation des ressources
naturelles. Enfin cette activité se devait d’être durable économiquement avec
la recherche d’un équilibre financier.
personnes s’occupent de toute la partie technique. Ils ont alors une
camionnette de 12 m3 qui leur permet de collecter chez les particuliers et dans
la seule déchetterie partenaire, celle de Saint-Lô. La troisième personne
s’occupe principalement de toute la coordination et de l’animation dans leur
entrepôt de 700 m² ou se partage le stockage, l’atelier réparation et le ‘magasin’ qui
n’est ouvert que le samedi.
de Saint-Lô au ‘18 rue Carnot’, où seront répartis les bureaux et un magasin de
300 m². En parallèle, Tri-Tout Solidaire lance un
partenariat avec l’organisme chargé du traitement des déchets, le Point Fort environnement, qui regroupe 130 communes sur le centre manche. Cela permet
à l’association d’être présent sur deux nouvelles déchetteries, Carentan et
Condé-sur-Vire, mais surtout de s’inscrire durablement dans le centre de la
Manche et de rêver pour l’avenir.
doubler ses effectifs. Ce qui lui permettra d’ouvrir le magasin au public deux
après-midi par semaine en plus du samedi. À tout cela s’ajoute une des grandes
initiatives de l’association: un service d’enlèvement de l’intégralité du
contenu d’une maison suite à un déménagement ou un décès pour les particuliers.

Le 3 novembre 2007, Tri-Tout Solidaire participe pour la
première fois à la semaine Européenne pour la réduction des déchets. Cette
manifestation l’inscrit aux yeux du plus grand nombre comme un acteur essentiel
du développement durable.
En avril 2009, Tri-tout Solidaire était
présent au parc-exposition de Caen dans le cadre de la semaine du développement
durable pour sensibiliser et convaincre le plus de personne possible car,
rappelons-le, à cette époque Tri-Tout Solidaire est la seule ressourcerie de Basse-Normandie.
du centre-ville, directement sur le site de la déchetterie de Saint-Lô, ‘rue du
petit Candol’. Ce
nouveau local de 200m² permettra, le premier samedi de chaque mois de faire un grand
déstockage signé Tri-Tout Solidaire. Rappelons qu’à partir du milieu de cette
année, cinq personnes sont en Contrat à
Durée Indéterminée (CDI) et cinq autres en contrat aidé.
En janvier 2012, Tri-Tout Solidaire passe de 10 à 23
salariés! Cette multiplication d’effectif s’explique par le nouveau statut de
l’association, qui devient un Atelier et Chantier d’Insertion (ACI) agrée par l’État.
collaboration avec Pôle-Emploi. Ce qui renforce le partenariat pour l’avenir.
Le même mois, l’association achète à l’État une friche industrielle qu’elle
s’efforcera de rénover dans le futur, ‘rue Guillaume Michel’ à Agneaux.
administratif de Tri-Tout Solidaire s’installe dans une partie de son site d’Agneaux.
Quelques mois plus tard, des ateliers de réparation et des
locaux de stockage y sont transférés.
Solidaire décide de concentrer l’ensemble de ses activités ‘rue Guillaume
Michel’. C’est alors que s’engage des travaux de rénovation qui dureront 6
mois, pour ouvrir un magasin de 450 m², chauffé et lumineux avec 30 places de
parking et un accès aux personnes en situation de handicap.

l’association. Les 1500 m² regroupés ‘rue Guillaume Michel’ à Agneaux, vont
permettre aux 22 salariés d’être plus réactif et de satisfaire au mieux les 400
clients hebdomadaires. L’impact écologique s’en trouve encore réduit car la
boucle collecte, stockage, réparation et redistribution ne nécessitent plus
forcément de véhicules et donc moins de pétrole.